Descent
Voyages dans les ténèbres
Un bon matos ne fait pas tout…
Cultivons-nous un peu…
La première édition de Descent date de 2005 et la seconde édition sortie quelques années plus tard apporte moults améliorations sur le plan esthétique principalement. Nous ne parlerons ici que de la seconde édition.
Descent emprunte les mécaniques du jeu Doom : le jeu de plateau sorti fin 2004. Les plus jeunes d’esprit se souviendront peut-être de Heroquest, sorti en 2002, qu’on pourrait considérer comme l’ancêtre de Descent.
Description du jeu
Au début de la partie, l’un des joueurs tient le rôle du Seigneur du Mal tandis que les autres (jusqu’à 4 joueurs) incarnent de courageux héros (magicien, nain, elfe ou guerrier).
Le but du seigneur du mal ? Clairement occire les aventuriers qui viennent de pénétrer dans son donjon pour voler ses trésors, à l’aide de ses monstres et de ses maléfices (points de menace).
Les habitués du jeu de rôle ne seront pas dépaysés par Descent. On retrouve en effet ce qui a fait le succès de D&D : les compétences des personnages, les objets usuels (armes, armures et matériel) et les objets magiques. Cependant, il peut naître une certaine frustration quant à la liberté offerte par ce jeu par rapport à un jeu de rôle classique.
En revanche, Descent est une excellente passerelle pour faire découvrir les jeux sur le thème du médiéval fantastique à tous les nouveaux joueurs et une excellente transition vers les jeux de rôles.
Pour un vieux briscard du jeu de rôle comme moi, je ne suis clairement pas fan. De plus, 80 € pour ce jeu, il fallait oser même si il faut reconnaître une excellente qualité des pièces.
Attention toutefois à la durée d’une partie qui facilement durer de 3 à 4 heures.
Règles en vidéo
Pour aller plus loin
– Le Puits des Ténèbres
– L’Autel du Désespoir
– Héros de Légende
– Le Tombeau de Glace
– La Mer de Sang
– et de nombreuses figurines et accessoires venant compléter la collection.