Les jeux de plateau
Jeux de plateau ? On se fait un monop’ ?
Si vous interrogez vos amis sur le jeu de plateau qu’ils préfèrent, vous risquez d’avoir invariablement la même réponse : le monopoly, le cluedo, la bonne paye et le must, je veux parler du Trivial Pursuit.
Evidemment, nous avons tous aimé jouer un jour à ces jeux dans un passé lointain et brumeux mais il faut reconnaître que le game-play a évolué depuis la première édition du Monopoly au début des années 30 (si ! si ! Il est aussi vieux, vous pouvez vérifier).
Il est très difficile de vouloir catégoriser les jeux par type. Nous préférons les définir par les différentes mécaniques qu’ils intègrent et appliquer un indice. En effet, quoi de plus difficile de comparer un jeu comme Love letter et Mauna Kea.
Ainsi, nous pouvons distinguer 6 mécaniques différentes qui, une fois savamment mélangées et appliquées à une thématique choisie, nous permet de définir un jeu par :
- La stratégie/tactique
- La coopération entre les joueurs
- Le bluff ou la psychologie
- La durée d’une partie
- Le placement (tuile ou meeple)
- et le hasard dans une moindre mesure.
Au final, nous pouvons dire qu’il existe presque autant de type de jeux que de joueurs.
Genèse des jeux de plateau (ou de société)
Les jeux de société existaient déjà dès l’antiquité. On pratiquait les jeux de dés, d’osselets (avec les restes des ennemis… je rigole !), le jeu de go pour les civilisations asiatiques.
Jusqu’au début du XXème siècle, les jeux de société sont des activités libres et non réglementées et ce n’est qu’après cette période que les sociétés d’édition font leur apparition et s’emparent du filon et se structurent (avec un fabriquant, un éditeur et un distributeur). Ah ! Le capitalisme…
Dans les années 50 apparaissent les » best sellers » que nous connaissons maintenant comme le Scrabble, le Mille-borne, Risk et les tous premiers wargames. Il faudra cependant attendre les années 60 pour que les auteurs de jeux sortent de l’anonymat et soient reconnus.
Depuis les années 90, les jeux sont segmentés selon les publics auxquels ils s’adressent. Difficile alors d’établir une classification, tant les thèmes et les mécaniques de tous ces jeux se croisent.